Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Pas de rigueur sans croissance

12/05/2010 20:39

Pas de rigueur sans croissance


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
La Commission de Bruxelles veut remplacer les peuples !
L’estimation publiée par l’INSEE qui revoit en nette baisse la croissance française avec seulement 0,1 % au 1er trimestre 2010, prouve une fois de plus combien les hypothèses du gouvernement sont surestimées pour l’année 2010.
Se contenter aujourd’hui d’une politique de rigueur, voire d’austérité, ne ferait que précipiter notre pays dans le cercle vicieux de la récession et des déficits cumulatifs.
A cet égard, la proposition de la Commission européenne de s’arroger le droit de vérifier en amont les budgets des Parlements est inacceptable car cela porterait atteinte à notre démocratie. De surcroît, cela ne pourrait conduire qu’à une crise encore plus grande en Europe.
Aucune politique budgétaire sérieuse ne pourra être efficace, qu’elle soit restrictive ou expansionniste, tant que la monnaie unique interdira d’utiliser le levier monétaire.
C’est pourquoi la sortie de l’euro est le préalable à tout de retour de la croissance, lui-même indispensable à une résorption des déficits publics qui est impossible à atteindre uniquement par des mesures de rigueur.
En 1958, le général de Gaulle et Jacques Rueff ont réussi à rétablir l’équilibre des comptes publics par une dévaluation du franc de 17% assorties d’une politique raisonnable mais résolue de maîtrise des dépenses publiques.
Nicolas DUPONT-AIGNAN -
Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République





La Grande-Bretagne vire à droite

12/05/2010 20:33

La Grande-Bretagne vire à droite


Après quelques jours de négociation, la logique l’a emporté : Gordon Brown a démissionné et David Cameron, chef des conservateurs, s’est installé au 10, Downing Street, après avoir conclu une alliance avec les libéraux-démocrates qui lui donne une majorité stable.
La logique est respectée
Même si ces derniers sont plus proches des travaillistes, il est plus logique que Nick Clegg se soit allié avec les Tories. En effet, le Labour a subi une lourde défaite en réunissant moins de 30% des voix. Le parti semblait usé par treize années à la tête du Royaume Uni et le Premier Ministre sortant n’a pas réussi à donner aux britanniques des raisons suffisamment solides pour rester au pouvoir. Celui qui avait affirmé avoir aboli les cycles économiques et remis les finances d’aplomb a grandement perdu en crédibilité avec la récession et l’explosion des déficits.
En outre, une alliance entre les travaillistes et les libéraux-démocrates se heurtait à plusieurs obstacles. Le principal était le fait qu’elle n’aurait même pas permis de dégager une majorité stable puisqu’il aurait manqué 11 députés pour atteindre la majorité absolue. En outre, Nick Clegg avait annoncé qu’il ne souhaitait pas contribuer à maintenir au pouvoir Gordon Brown et il fallait donc régler la question très délicate du leadership du Labour. Malgré les désaccords importants entre les deux partis, une telle issue est donc plus conforme aux résultats d’une élection où les Tories sont arrivés clairement en tête.
Quelles conséquences ?
En Grande-Bretagne, les conséquences devraient être sensibles. Cela devrait accélérer le plan de redressement des finances publiques puisque les conservateurs avaient annoncé vouloir aller plus vite que le gouvernement actuel. Une réforme du mode de scrutin devrait être proposée par référendum aux britanniques, les conservateurs ayant refusé d’intégrer une dose de proportionnelle sans consulter la population. Les libéraux-démocrates ont renoncé à leur volonté de rejoindre l’euro.
Mieux, tout transfert de souveraineté vers l’Union Européenne devra également être validé par référendum. Les conséquences internationales seront marquantes car la Grande-Bretagne va revenir à une attitude beaucoup plus hostile à l’égard de toute intégration européenne. Mais notre voisin d’outre-manche a également toutes les chances d’adopter une attitude beaucoup plus réservée à l’égard de la réforme du système économique. Car si Gordon Brown avait accompagné la libéralisation pendant 10 ans, dernièrement, ses propos laissaient entrevoir une évolution salutaire.
Au global, si cette alliance est surprenante d’un point de vue idéologique, elle correspond mieux aux résultats des élections. Point positif, elle devrait freiner toute évolution fédéraliste de l’Europe. Point négatif, elle devrait freiner également la réforme du système financier.
Laurent Pinsolle





La "modernité" du moins d’Etat, une fable de plus du tout-marché

11/05/2010 20:00

La


L’endettement caché de la France

Denis Dessus (vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes), Le Monde, mardi 27 avril 2010

Les gouvernements Thatcher et Blair ont créé et développé les PPP-PFI (partenariat public-privé-initiative financière privée), contrats uniques rassemblant conception, construction, entretien, maintenance et gestion d’un équipement public (hôpital, prison, etc.), financé par le groupement privé attributaire du contrat, et payé par l’Etat ou la collectivité sous forme de loyer. Les règles de la comptabilité publique ont été adaptées pour que le montant du marché, passé sur des longues durées de quinze à trente ans, n’apparaisse pas en investissement, masquant ainsi la dette, pourtant bien réelle, mais uniquement en fonctionnement, à hauteur du loyer !
Pour respecter les contraintes de Maastricht sur l’endettement, les autres Etats, poussés par les puissants lobbies du BTP et de la finance, utilisent également ces procédures "innovantes". Nicolas Sarkozy veut les développer, Martine Aubry vient de doubler l’endettement de la communauté urbaine de Lille de 1 à 1,9 milliard d’euros avec le PPP du Grand Stade de Lille, Christine Lagarde s’est félicitée de l’accélération du nombre de PPP et espère voir prospérer ce mode de passation de marchés. Tous oublient que c’est une procédure de stricte exception car le Conseil constitutionnel en a, par deux fois, limité l’usage à cause des risques constitutionnels d’atteinte aux bons usages des deniers publics et à l’égalité devant la commande publique.
Cette procédure est très onéreuse en raison de la limitation drastique de la concurrence de milliers d’entreprises à 3 ou 4 majors, toujours les mêmes, qui se partagent les marchés, avec des risques réels d’entente et de collusion. Les artisans et PME, privés de l’accès à la commande, sont, au mieux, soumis à une sous-traitance sauvage. Le coût de l’emprunt privé est nécessairement plus élevé que s’il était contracté par une collectivité publique. Les seuls frais de procédure pour mettre au point des contrats aussi complexes dépassent pour certains marchés le million d’euros. Les marges du groupement privé sont considérables, engendrées par la construction de l’ouvrage, son fonctionnement et sa maintenance ainsi que les plus-values liées aux modifications de l’ouvrage sur une très longue période.
A cela s’ajoutent des risques qualitatifs évidents et constatés dans les PFI anglais et confirmés dans les premiers exemples français : en annexant, pour les opérations de bâtiment et d’aménagement urbain, l’architecte et son équipe à l’entreprise, le rôle de la maîtrise d’œuvre est perverti. Elle ne travaille plus pour faire le meilleur projet et l’obtenir aux meilleures conditions pour le maître d’ouvrage public, elle va au contraire aider le groupement privé maître d’ouvrage à obtenir la marge maximale, marge payée par le contribuable. Avec une concurrence architecturale également limitée, la qualité du projet, donc la qualité du service, est un critère secondaire de choix, alors qu’elle devrait, selon les propos du président de la république française, être au cœur de nos choix politiques et un enjeu de civilisation ! L’absence de l’architecte aux côtés de l’acheteur public pendant le chantier a également pour conséquence la piètre qualité de réalisation car il ne peut plus contrôler, améliorer, affiner la réalisation, diriger et tirer l’entreprise vers le niveau de performance optimal. Cela explique les dysfonctionnements révélateurs des prisons de Roanne ou de Mont-de-Marsan.
Dans le cadre du plan de relance, N. Sarkozy a annoncé que l’Etat cautionnerait le financement du groupement privé, fabriquant ainsi un étonnant produit financier "pourri" au bénéfice des majors, dont tout le coût et les risques sont portés in fine par les contribuables ! Encore plus fort, le gouvernement britannique, devant une économie prenant l’eau de toute part, a voulu prêter 2 milliards de livres aux groupements qui ne tiennent plus leurs engagements ! Cela a entraîné une levée de boucliers politique face à une procédure très contestée : "le système est devenu terriblement opaque et malhonnête, et sert à cacher les obligations de l’Etat" dénonce le social-démocrate Vince Cable. La réalité des montages PPP commence aujourd’hui à se révéler. Plusieurs hôpitaux britanniques construits sous cette formule n’arrivent plus à payer les loyers.
Pour respecter les contraintes de Maastricht sur l'endettement, les autres Etats, poussés par les puissants lobbies du BTP et de la finance, utilisent également ces procédures "innovantes". Nicolas Sarkozy veut les développer, Martine Aubry vient de doubler l'endettement de la communauté urbaine de Lille de 1 à 1,9 milliard d'euros avec le PPP du Grand Stade de Lille, Christine Lagarde s'est félicitée de l'accélération du nombre de PPP et espère voir prospérer ce mode de passation de marchés. Tous oublient que c'est une procédure de stricte exception car le Conseil constitutionnel en a, par deux fois, limité l'usage à cause des risques constitutionnels d'atteinte aux bons usages des deniers publics et à l'égalité devant la commande publique.
Cette procédure est très onéreuse en raison de la limitation drastique de la concurrence de milliers d'entreprises à 3 ou 4 majors, toujours les mêmes, qui se partagent les marchés, avec des risques réels d'entente et de collusion. Les artisans et PME, privés de l'accès à la commande, sont, au mieux, soumis à une sous-traitance sauvage. Le coût de l'emprunt privé est nécessairement plus élevé que s'il était contracté par une collectivité publique. Les seuls frais de procédure pour mettre au point des contrats aussi complexes dépassent pour certains marchés le million d'euros. Les marges du groupement privé sont considérables, engendrées par la construction de l'ouvrage, son fonctionnement et sa maintenance ainsi que les plus-values liées aux modifications de l'ouvrage sur une très longue période.
A cela s'ajoutent des risques qualitatifs évidents et constatés dans les PFI anglais et confirmés dans les premiers exemples français : en annexant, pour les opérations de bâtiment et d'aménagement urbain, l'architecte et son équipe à l'entreprise, le rôle de la maîtrise d'œuvre est perverti. Elle ne travaille plus pour faire le meilleur projet et l'obtenir aux meilleures conditions pour le maître d'ouvrage public, elle va au contraire aider le groupement privé maître d'ouvrage à obtenir la marge maximale, marge payée par le contribuable. Avec une concurrence architecturale également limitée, la qualité du projet, donc la qualité du service, est un critère secondaire de choix, alors qu'elle devrait, selon les propos du président de la république française, être au cœur de nos choix politiques et un enjeu de civilisation ! L'absence de l'architecte aux côtés de l'acheteur public pendant le chantier a également pour conséquence la piètre qualité de réalisation car il ne peut plus contrôler, améliorer, affiner la réalisation, diriger et tirer l'entreprise vers le niveau de performance optimal. Cela explique les dysfonctionnements révélateurs des prisons de Roanne ou de Mont-de-Marsan.
Dans le cadre du plan de relance, N. Sarkozy a annoncé que l'Etat cautionnerait le financement du groupement privé, fabriquant ainsi un étonnant produit financier "pourri" au bénéfice des majors, dont tout le coût et les risques sont portés in fine par les contribuables ! Encore plus fort, le gouvernement britannique, devant une économie prenant l'eau de toute part, a voulu prêter 2 milliards de livres aux groupements qui ne tiennent plus leurs engagements ! Cela a entraîné une levée de boucliers politique face à une procédure très contestée : "le système est devenu terriblement opaque et malhonnête, et sert à cacher les obligations de l'Etat" dénonce le social-démocrate Vince Cable. La réalité des montages PPP commence aujourd'hui à se révéler. Plusieurs hôpitaux britanniques construits sous cette formule n'arrivent plus à payer les loyers. En France, Christian Blanc a annoncé que le recours aux PPP serait une erreur d'ingénierie financière pour le Grand Paris. Au Québec, la ministre de l'économie a dû démissionner à cause de sa volonté de plus en plus critiquée d'utiliser les PPP. Le lendemain de sa démission, ses ex-collègues remettaient en cause les contrats globaux. Aujourd'hui on s'aperçoit que l'agence PPP du Québec avait falsifié les études comparatives entre PPP et mode traditionnel pour favoriser ces contrats globaux.
Les PPP freinés par les positions du Conseil constitutionnel et les risques d'engagement sur le long terme avec des sociétés privées, l'Etat développe la conception-réalisation, un autre outil très utilisé dans les années 1980, marché public de travaux passé avec un groupement réunissant entreprises et concepteurs. Il ne s'agit plus que de construire et non d'exploiter l'équipement. Néanmoins les défauts sont comparables, avec une limitation de la concurrence chez les entreprises et des choix brouillés puisque l'on choisit en même temps prix et projets. Ces procédures ont été responsables, avec les procédures METP d'Ile-de-France, des très nombreuses mises en examen des années 1980-1990, à tel point que leur usage avait été drastiquement limité. Vingt ans plus tard, rien ne permet de penser que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.
L'iceberg PPP de la dette n'est malheureusement pas soumis au changement climatique, il grossit, et sa part immergée augmente de façon exponentielle, se chiffrant en milliards voire en dizaines de milliards d'euros chez les grands pays européens.
Ces Etats se conduisent comme des ménages surendettés qui trichent sur leurs déclarations pour continuer à emprunter.
Il serait pourtant sage, en ces temps de développement durable, de faire de l'économie durable en ne faisant pas payer très cher par les générations futures nos besoins d'aujourd'hui.
Denis Dessus est vice-président du Conseil national de l'ordre des architectes.






Plan d’aide : un sursis, rien de plus…

11/05/2010 19:49

Plan d’aide : un sursis, rien de plus…


Déjà une semaine que je n’ai pas rédigé un billet de mon blog, mais l’actualité a été si intense…
Les événements se sont accélérés pour aboutir à une fuite en avant sans précédent des dirigeants européens dans le dogme de l’euro.
Car le nouveau plan de 750 milliards d’euros annoncé dimanche ne résout rien au fond, même s’il permet de gagner du temps et de faire croire à l’opinion que la monnaie unique est sauvée. Il n’en est rien, bien évidemment, ce plan se heurtant à deux impasses : l’une économique, l’autre politique.
L’impasse économique s’explique tout simplement par le maintien de l’euro comme monnaie unique pour des économies bien trop différentes. Un euro qui reste un étouffoir pour les pays du Sud et pour la France, les empêchant de relancer leur économie, pour régler leur dette et investir pour l’avenir.
Ni la Grèce, ni l’Espagne, ni le Portugal, ni l’Italie, ni la France, il est vrai à des degrés divers, ne peuvent s’en sortir avec la monnaie unique dans sa forme actuelle et les mesures qu’elles s’empressent d’adopter pour rassurer l’Allemagne vont plonger le continent dans une récession cumulative, voire dans une véritable dépression économique à l’image de celle où se débat le Japon depuis 10 ans !
De surcroît, les peuples n’accepteront pas une cure d’austérité supplémentaire qu’on leur inflige pour, une fois de plus, sauver la mise à des banques qui s’en sortent « sans une vitre cassée ».
NDA
Et que se passera-t-il dans 6 mois, 1 an ou 2 ans, quand les marchés comprendront qu’ils ont été floués ? Que diront alors les Allemands et les défenseurs d’une banque centrale européenne indépendante quand ils verront que l’accord d’aujourd’hui était un marché de dupes ?
Mais l’impasse est aussi politique, car bien sûr, le plan de soutien, s’il devait être mis en application susciterait un tollé dans la plupart des pays qui n’accepteront jamais de se ruiner pour remplir le tonneau des Danaïdes européen. Conçu à l’origine pour forcer les peuples à basculer dans le fédéralisme économique puis politique, l’euro serait sur le point, nous dit-on, de permettre enfin l’émergence d’un vrai gouvernement économique européen. Mais dès qu’il s’agira de passer à la caisse, bien évidemment, plus personne ne voudra payer.
La seule solution reste donc bien le retour des monnaies nationales qui pourraient être assorties d’un euro monnaie de réserve les surplombant. Une autre solution, comme le préconise ce matin l’économiste Christian Saint-Etienne ce matin dans un grand quotidien, serait peut-être de scinder la monnaie unique en deux entités, l’une organisée autour de l’Allemagne, l’autre autour de la France.
Faute d’anticiper ce changement indispensable, les dirigeants européens vont administrer, en pure perte, des cures d’austérité sans précédent, qui provoqueront des révoltes sociales et des troubles politiques. Quel gâchis !





Fonds européen de soutien : on continue à traiter les effets, pas la cause !

10/05/2010 17:28

Fonds européen de soutien : on continue à traiter les effets, pas la cause !


COMMUNIQUE DE PRESSE

Fonds européen : une ligne Maginot de plus…

Le fonds européen créé ce week-end pour sauver la mise à un euro en faillite virtuelle est économiquement absurde, budgétairement insoutenable et moralement inacceptable.
Ce plan est économiquement absurde, car il maintient un système économique et monétaire qui tue la croissance et fait exploser l’endettement public. C’est cela que les marchés sanctionnent et qu’ils recommenceront, tôt ou tard, à sanctionner. Tant que des pays dont l’économie n’est pas capable de supporter une monnaie surévaluée, conserveront l’euro, ils ne parviendront pas à rétablir leur compétitivité ni leur solvabilité.
Ce plan est budgétairement insoutenable, car le maintien à flot des pays fragiles de la zone euro est un puits sans fond, un tonneau des Danaïdes dans lequel devront être déversés, en pure perte, des centaines de milliards d’euros que les Etats membres seront bien incapables de mobiliser, passé un certain montant.
Ce plan est enfin moralement inacceptable, car il permet une fois de plus de renflouer les banques avec l’argent des contribuables, au moment même où on les assomme avec une nouvelle cure d’austérité.
La colère des peuples, perceptible hier en Allemagne à l’occasion d’élections locales, ne va cesser, à juste titre, de grandir.
En érigeant une nouvelle ligne Maginot, l’Europe prétend se rassurer et rassurer les marchés à bon compte. Mais l’accalmie sera de courte durée.
La sortie de l’euro est la seule solution – qu’on le veuille ou non - à cette situation ubuesque. Le retour des monnaies nationales en bon ordre et dans le calme permettrait en effet de sauver une construction européenne qui serait désormais fondée sur des réalités, et non plus des chimères. Une fois de plus, la vraie question n’est pas « plus ou moins » d’Europe, mais « mieux » d’Europe.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République






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